•   Ryanair, c'est pas cher. Tout le monde le sait et ce ne sont pas les comparateurs de prix qui contrediront cette affirmation. Enfin, Ryanair c'est pas cher, encore faut-il voyager léger.

      En effet quand Air France offre la possibilité à ses clients d'emporter avec eux vingt-cinq kilos de bagages (ce qui est largement suffisant pour un départ en vacances mais pas énorme lorsqu'on prend la décision d'aller s'installer quelque part pour une longue période), Ryanair limite son offre à quinze kilos. Bien sûr il est possible de payer une franchise pour tout kilo supplémentaire, mais alors là attention à votre porte-feuille. Si les quinze premiers kilos sont facturés quinze euros, chaque kilo supplémentaire vous coûtera ensuite la même somme. Malgré cette politique draconienne, certains de leurs avions sont toujours trop lourds et chutent de huit milles mètres en cinq minutes... tout compte fait, ce régime forcé est peut-être une bonne chose !

      Toujours est-il qu'ayant pris connaissance de la chose, j'ai mis mon après-midi à profit. Seul dans ma chambre, j'ai rempli mon sac, essayant de penser à tout ce dont j'aurais besoin au pays du trèfle. Résultat : ma balance affiche "12,1kg". Ouf ! Je suis en dessous de la frontière pondérale entre les riches et les moins riches. Enfin, en dessous pour le moment parce que j'ai encore une quinzaine de jours devant moi pour trouver de nouvelles choses à emporter, de nouvelles choses susceptibles de me faire dépasser le quota. Non, je ne veux pas avoir à résumer ma vie en quinze kilos.

      Une chose est sûre, il est hors de question que je paye une quelconque franchise. S'il le faut, et je ne pense pas être le premier à avoir envisagé cette alternative, je me présenterais dans le hall d'enregistrement avec sur moi trois t-shirts, quatre caleçons, deux paires de chaussettes, un bonnet et un short sous le pantalon.

      Vraiment, il y a des jours où je suis bien content de ne pas être une fashion victim, ... de ne pas être une fille.

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  •   Voici une question que plus d'un Berrichon a du se poser durant son existence. Pour cause, c'est l'ancien slogan du Berry Républicain (un des journaux locaux du Cher et de l'Indre). Aujourd'hui je me la pose.

      Alors que je m'apprête à m'envoler pour Cork (en Irlande) le 17 septembre prochain, cette phrase, souvent raillée - la preuve en est qu'avec le temps, elle, qui s'affiche toujours fièrement sur les murs de la rédaction à Bourges, a du s'habituer à la cohabitation avec les nombreux tags, remplis d'ironie envers sa personne, qui jonchent la façade -, est lourde de sens pour moi. Cinq années dans cette magnifique (?) région, deux mois de stage dans ce super (!) journal, et une page qui se tourne. Bien sûr les souvenirs restent, mon père continuera à habiter ici, mes articles sont écrits pour la postérité, et puisque personne ne va les découper pour les conserver précieusement, c'est armé d'une paire de ciseaux que je m'en suis chargé.

      Toujours est-il que j'ai hâte de partir, hâte de pouvoir vous livrer une réponse positive à cette fameuse question. Rendez-vous dans quelques semaines.

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